Diablo III – Nouveaux problèmes pour les joueurs

Les joueurs ayant acheté une clé de Diablo 3 auprès de revendeurs à moindres coûts dans certains pays comme la Russie, la Corée, voire même la Chine, se voient depuis vendredi contraint de jouer dans la langue du pays dont provient la clé.

La raison étant que ces clés permettent d’accéder aux jeux avec diverses limitations, dont la langue.

Les joueurs ont toutefois pu jouer au jeu dans la langue de leur choix jusqu’à vendredi dernier.
Blizzard a expliqué que si les joueurs détenteurs de ces clés ont pu jouer dans leur langue, cela était dû à un bug, qui a maintenant été corrigé.

Les joueurs concernés se voient donc contraint de jouer pour certains dans une langue qu’ils ne comprennent pas.

La FAQ du jeu est relativement claire à ce sujet :

« Si vous avez acheté Diablo III en version limitée à une langue particulière (russe, coréenne, chinoise traditionnelle…), vous ne pourrez pas changer la langue du jeu. Vous pourrez toutefois jouer dans les trois régions de jeu en utilisant la langue que vous avez achetée. »

Toutefois les joueurs concernés ne décolèrent pas sur les forums.
D’autant plus que l’association française de défenses des consommateurs « UFC-Que choisir » a mis en demeure Blizzard au sujet des divers problèmes liés au jeu, entre les nombreux messages d’erreurs, l’inaccessibilité aux serveurs, et surtout le fait qu’il faille impérativement jouer en ligne même pour les joueurs solos.
Ce dernier point est apparenté aux DRM et entrave bien souvent le joueur, qui devient alors dépendant des restrictions imposées par les serveurs, et ne permettant donc pas de profiter pleinement du jeu à tout moment.

L’UFC a obtenu plus de 1500 témoignages de joueurs français mécontents et a donc décider de mettre en demeure Blizzard au sujet des points suivants :

•L’UFC met en demeure Blizzard de remédier sous 15 jours aux différents problèmes dénoncés, et de communiquer sans délai de manière très transparente sur les mesures mises en place pour atteindre cet objectif ;
•L’UFC demande également à l’éditeur de dédommager les consommateurs ayant subi un préjudice ;
•L’UFC intervient auprès de la DGCCRF pour qu’elle se saisisse de ce dossier particulier et, plus largement, engage un travail sur la politique commerciale des éditeurs, plus particulièrement sur la légitimité des mesures techniques de protection qui implique un niveau de qualité de l’accès internet qui n’est pas disponible sur tout le territoire.

DGCCRF : Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes.

Sources : Clubic, UFC/Que choisir.

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